Personne ne lit vos articles ? Changez cela : 3 piliers d’un bon article de blog
Le content marketing et la rédaction de bons articles de blog ne sont pas des sciences exactes. Si vous avez cliqué, c’est peut-être que vous estimez justement que trop peu de personnes lisent vos super contenus. Et si vous souhaitez écrire et publier des articles qui convertissent, vous êtes également au bon endroit.
Mais en réfléchissant bien, si personne (ou presque) ne les lit… c’est peut-être parce que vos articles ne sont pas si géniaux que ça, non ?
Car au fond, qu’est-ce qui fait le succès d’un article, d’un blog ou d’une stratégie édito en général ? Beaucoup de facteurs entrent en compte et la triste vérité, c’est que même si vous avez créé une valeur immense dans votre contenu, il se peut que votre cible passe totalement à côté.
Première bonne nouvelle donc (je suis un optimiste) : si personne (ou presque) ne lit vos articles, ce n’est pas forcément parce qu’ils sont mauvais et mal rédigés.
C’est déjà ça.
Alors quels sont les piliers d’un « bon » article de blog ?
Comprendre ce qu’est un « bon » article : c’est un contenu qui « fonctionne »
Avant tout, peut-être que ce n’est pas si grave, le fait que votre audience soit restreinte. Si leur engagement est fort et que vous parvenez à les transformer en clients, votre objectif est atteint : au fond, la création de contenu vise in fine à développer votre marque et à acquérir des clients.
Un bon article est un article qui remplit ses objectifs
Peu importe alors du nombre de vues de vos articles, ce qui compte, ce sont vos objectifs. Et vu que souvent, le but est de convertir, mieux vaut 50 lectures avec 5 visiteurs qui passent à l’action, que 5000 lectures qui ne génèrent aucune prise de contact.
Fixez donc des objectifs précis : vous souhaitez être contacté ? Booster votre branding ? Renforcer votre identité ? Ou juste partager votre expertise ? Soyez honnêtes avec vous-même et ne partez pas seulement dans une optique content marketing = clients, car ce n’est jamais si simple ni direct.
Il y a tellement d’étapes intermédiaires dans le parcours d’achat de votre client idéal que vous devez attribuer des objectifs intermédiaires à vos articles.
Le bon article de blog, c’est l’article qui répond à vos attentes stratégiques avant tout (et aux attentes de votre audience par la même occasion, cela va de pair).
Tout bon article de blog doit donc être construit sur des KPIs, des objectifs de conversion, d’acquisition, etc. En fait, à chaque contenu, à chaque article ses objectifs : c’est le meilleur moyen de bâtir une stratégie de content marketing performante.
D’accord, mais comment faire pour que plus de personnes lisent vos articles ?
Au fond, si vous êtes là, c’est parce que vous souhaitez atteindre une audience plus large avec vos contenus et particulièrement vos articles (notamment de blog, mais aussi LinkedIn, Medium ou autre). Admettons que vous êtes au clair avec vos objectifs, sur le point de créer une stratégie de contenu et que vous disposez des ressources pour commencer à rédiger et publier vos articles.
Dans cet article, je vais revenir ce qui, à mon sens, détermine le succès d’un article, et donc la nature d’un « bon » article. C’est ce que j’ai appelé les 3 piliers d’un article de blog performant, efficace et rentable.
D’abord, il y a son accroche au sens large : son titre, son image et comment vous le mettez en avant.
Puis, son contenu : parce qu’un mauvais contenu bien « vendu » peut attirer un visiteur une fois, mais vous ne le reverrez plus jamais.
Enfin, sa diffusion : s’il n’est pas partagé et rendu visible aux bons endroits, votre article aussi qualitatif soit il ne sera lu que par une minorité de personnes.
Départ pour un voyage qui va changer votre vision de l’article de blog tel que vous le connaissiez. Un peu ambitieux comme promesse quand même… mais soit.
1er pilier d’un bon article de blog : accrocher le lecteur potentiel avant qu’il ne clique
Nous sommes devenus des poissons rouges.
Entre 8 et 9 secondes, voici notre temps d’attention moyen, notamment sur internet… soit moins que le poisson rouge. Et au milieu du bocal (enfin, du web), vous souhaitez convaincre d’autres poissons rouges de lire votre dernier article de blog ?
Mais pourquoi orienteraient-ils leurs nageoires vers vous, et surtout, qu’est-ce qui pourrait bien leur donner envie de cliquer ?
Bon, un poisson rouge ne clique pas, il n’a pas internet.
Mais votre audience cible, oui. Et pour lui donner envie de lire votre article, il ne faut pas attendre le contenu de l’article en lui-même pour y mettre tout votre talent : c’est sur les éléments les plus visuels que tout se joue, c’est-à-dire le titre, l’image et la description.
Choisir un « bon » titre pour un article
Difficile de réinventer la roue quand on voit ce que les experts du sujet ont déjà produit comme conseils pour vous aider à écrire un titre d’article performant…
Mais je vais tout de même y aller de ma petite analyse : pour inciter au clic, il est capital de trouver le juste milieu entre le clickbait (putaclic) et l’ennui.
C’est-à-dire qu’entre « 5 secrets pour multiplier par 10 votre taux de clic » et « Comment augmenter son taux de clic ? », il y a un fossé.
« 5 conseils pratiques pour augmenter votre taux de clic en 1 mois » peut être un bon compromis.
Votre titre doit aussi et surtout être percutant pour votre cible (et pour personne d’autre). Elle doit comprendre que cet article répond à son besoin précis, à elle seule, à cet instant. Limite, elle doit avoir l’impression que votre article a été rédigé pour elle.
Votre titre doit susciter le mystère, tout en restant concret et réaliste.
Et puis comme souvent, la meilleure manière de trouver quels titres fonctionnent pour vous, c’est de faire des tests.
Ce qui est indéniable, c’est que le titre est au coeur d’un « bon » article (comme pour n’importe quel autre contenu, d’ailleurs). Difficile d’atteindre un quelconque objectif s’il n’est pas réfléchi, travaillé et bien construit. Je dirais même que c’est totalement impossible de parler des piliers d’un article performant sans évoquer l’importance prioritaire de son titre.
L’image et la description de l’article sont secondaires (mais essentielles)
Vous aussi, vous avez remarqué que tout le monde ou presque utilise les mêmes images pour leurs articles, vous savez, les premières photos que l’on trouve sur Unsplash en tapant « Marketing » ? Vous observerez aussi que les articles les plus performants ont au contraire des images plutôt uniques, rarement vues ailleurs.
Moi je n’en peux plus (même si j’en ai utilisé pas mal au début). Maintenant, j’utilise Pexels, c’est encore mieux, le choix est plus vaste et moins de personnes de mon milieu utilisent cette banque d’images gratuites et libres de droits.
Votre image doit être jolie et HD, sans aucune pixelisation. Cela va de soi. Ensuite, elle doit être en rapport avec votre sujet. Mais ça ne veut pas dire que vous devez illustrer tous vos articles sur le marketing de contenu par des images d’ordinateur… variez les plaisirs et voyez au-delà de l’objet en tant que tel.
Les montagnes peuvent représenter l’ambition. Le soleil, le rayonnement d’une marque. Un visage souriant, un client heureux. Une ville, le lifestyle start-up. Soyez créatifs.
Et la description, alors ? Mettons-nous d’accord, il y en a plusieurs. D’abord la méta-description qui apparaît parfois lorsqu’on partage un article, ainsi que sur Google. Puis, la description sur votre blog selon votre site. Mais aussi et surtout, la manière dont vous allez parler de votre article, le « vendre » à votre audience.
Décrire votre article ne doit pas être un processus descriptif. C’est une démarche de storytelling pur qui se mélange avec une bonne dose de copywriting.
La description d’un bon article qui sera lu par du beau monde est une accroche puissante.
Cette accroche met le doigt sur un problème de la cible, raconte une histoire et explique en quoi ce contenu va répondre à son besoin.
Et tout cela, en seulement quelques mots.
Dans cette méta-description par exemple, que j’ai réutilisée sur LinkedIn et ailleurs, j’affirme que bien s’informer est indispensable. Puis, je pose les bonnes questions, en promettant implicitement d’y répondre.
Décrivez votre article comme s’il allait apporter les réponses que votre audience recherche. Car après tout, c’est le but de votre article, non ? Si vous ne cherchez pas à sincèrement aider vos lecteurs, c’est que vous n’êtes pas tout à fait au point sur la notion de content marketing (pour vous mettre à la page, j’ai publié un guide du content marketing en 2020).
D’où notre second grand pilier d’un bon article de blog : apporter de la valeur en créant un contenu qui adresse des problématiques réelles, fournit de l’information et diffuse à la fois l’image et l’expertise de la marque.
2ème pilier d’un bon article de blog : la qualité et la valeur avant tout
Un bon article n’est pas un article parfaitement optimisé SEO. Aujourd’hui, un contenu de qualité apprécié par ses lecteurs sera mieux référencé sur Google qu’un contenu médiocre avec les bons mots-clés. Surtout, ne rédigez pas pour les algorithmes… écrivez pour vos lecteurs.
Un bon article n’est pas un article bien écrit. Sans fautes, oui… mais écrit de manière littéraire ou neutre, non. Bien écrire sur internet pour une cible particulière est très différent de simplement « bien écrire ».
Un bon article n’est pas une synthèse des meilleurs articles existants sur le sujet. Pour se démarquer sur le web dans un article, votre brand voice doit se ressentir, votre expertise unique doit transpirer et votre singularité ne doit laisser aucun doute.
Par exemple, pour écrire cet article, j’aurais pu reprendre des éléments de tous ces résultats Google pour en faire un méga résumé. Peut-être même qu’en reformulant tout ça à ma sauce, ce serait passé inaperçu.
Le problème, c’est qu’en avançant dans cette direction, le web deviendra (encore plus qu’aujourd’hui) un fourre-tout composé d’articles qui mixent d’autres articles, jusqu’à l’indigestion… et le néant intellectuel.
Mon conseil ici pour écrire un article de blog performant, efficace et rentable, c’est plutôt de s’inspirer de ce qui se fait de mieux, d’apporter sa touche de retour d’expérience personnel et d’intégrer l’opinion de sa marque.
Bref, un bon article n’est pas forcément ce que l’on peut croire à première vue.
Mais ce qui est certain, c’est qu’à l’heure actuelle, votre cible est complètement saturée de contenu plus ou moins pertinent. Cette guerre de l’attention pousse les marques à créer des articles toujours plus qualitatifs, toujours plus longs, toujours plus accrocheurs.
Alors si vous pensiez qu’un bon article de blog en 2020 est la même chose qu’un bon article de blog en 2015… la désillusion va être douloureuse !
Un article sans valeur ajoutée est une perte de temps pour vous et votre lecteur
Si le content marketing est impacté par de nombreuses tendances chaque année, une chose devient plus prégnante et vitale pour réussir son coup : la valeur ajoutée de l’article.
Et ça, ce n’est pas près de changer : les contenus longs, profonds et impactants qui creusent un sujet avec pertinence sont autant plébiscités par les internautes que par les bots du référencement naturel de Google.
Notion de plus en plus galvaudée, la « valeur » de votre article se matérialiste simplement sous la forme suivante :
En vous lisant, votre lecteur doit passer un bon moment.
Après vous avoir lu, il doit avoir appris quelque chose.
Et quelques semaines plus tard, il doit se souvenir de vous grâce à votre voix et votre ton uniques, qui l’ont vraiment marqué.
Il n’est donc pas si extrême que d’affirmer qu’un article sans valeur ajoutée est une perte de temps à la fois pour vous et pour votre lecteur.
Plutôt simple, non ? En théorie, oui… en pratique, beaucoup moins.
Capitaliser sur « l’expérience lecteur » est un bon début
Concentrez-vous sur une seule et unique chose et vous devriez vous en sortir : l’expérience lecteur. Si vous tentez d’optimiser au maximum ce que j’appelle « expérience lecteur », autant que vous tentez de maximiser la qualité de votre expérience client et de votre expérience de marque…
Vous êtes déjà en route vers le succès de votre stratégie de contenu.
Plus qu’à diffuser adéquatement votre article, et vous devriez pouvoir en faire un bon article, qui remplit ses objectifs. C’est notre 3ème et dernier pilier.
3ème pilier d’un bon article de blog : une diffusion large mais extrêmement ciblée
Nous y sommes : vous avez produit un article exceptionnel, accrocheur, à forte valeur ajoutée et sur lequel vous avez peut-être même déjà reçu des retours enthousiastes.
Hélas, votre super contenu ne sera pas lu, aimé et partagé pour autant.
Pour cela, il va falloir faire en sorte que les bonnes personnes y aient accès au bon endroit et au bon moment. Commencez par vous poser une question existentielle : où est ma cible ?
Scrolle-t-elle sans fin LinkedIn ? Est-elle une accro aux emails ? Passe-t-elle quelques minutes sur Instagram toutes les heures ? Tape-t-elle directement ses requêtes sur Google ?
Connaître les habitudes de votre persona, votre lecteur idéal et donc sans doute votre client idéal vous permet de vous glisser sur son chemin et de lui faire lire votre article en douceur.
Pas besoin d’envoyer votre article à tous vos contacts sur LinkedIn, individuellement… pitié, ne faites pas ça. Sauf s’il peut vraiment intéresser une ou deux personnes en particulier que vous connaissez déjà.
Choisir son terrain de jeu en fonction des habitudes de son lecteur
Ce n’est pas parce que « tout le monde est sur Facebook » que vous devez publier votre article sur Facebook. A minima, partagez-le dans des groupes très ciblés et actifs, comme ceux d’entrepreneurs, de freelances ou d’indépendants si vos cibles B2B sont les petites structures ou les entreprises individuelles.
Par contre, si votre cible est très présente sur LinkedIn, ne manquez aucune occasion de communiquer sur le réseau et de lui faire remarquer la publication de votre dernier article.
Attention aussi à ne pas croire que parce que vous passez beaucoup de temps sur LinkedIn, votre cible le fait aussi. Tirer des conclusions hâtives sur sa cible en se basant sur ses propres habitudes est sans doute l’un des principaux pièges du marketing.
Il ne vous viendrait pas à l’idée d’aller chasser le phoque en Amazonie, n’est-ce pas ? J’espère, parce qu’une part, la chasse est un crime (oui, je le pense vraiment) et d’autre part, parce que vous allez rentrer bredouille.
Le meilleur article ne sera jamais lu s’il est mal diffusé
Pour que votre article soit lu, il doit donc être rendu visible auprès de ses potentiels lecteurs.
Mais ce n’est pas tout : vous devez exploiter les canaux de communication selon leur pertinence et leur reach (leur capacité à atteindre une audience). Une publication sur Facebook par exemple n’atteint pas grand monde si vous ne l’accompagnez pas de quelques euros de sponsorisation, contrairement à LinkedIn qui offre une grande visibilité organique aux posts.
Alors multipliez les canaux et n’ayez pas peur de partager abondamment votre article. Si votre contenu est vraiment excellent et qu’il est diffusé au bon endroit auprès des bonnes personnes… ce ne sera pas du SPAM, mais une réussite.
Créer un bon article de blog, qui sera lu et acclamé, dépend donc de 3 grands facteurs : son marketing (comment il est mis en avant), son contenu (sa qualité et sa pertinence) ainsi que sa diffusion. Il n’y a aucun raccourci : la construction de toute marque forte, crédible et pérenne passe par un contenu qui répond aux besoins de son client idéal.
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Dans mes emails privés, j’aborde le content marketing, le copywriting, le freelancing et même la résistance écologique… comme ça, vous le savez !
4 réponses
Article très intéressant!
Merci !
Article très intéressant, permettant de comprendre que « aller à l’essentiel » implique plusieurs facteurs. Merci, cela aide à approfondir le sujet.
Merci ! Effectivement, aller à l’essentiel n’est pas aussi évident qu’il n’y paraît. Faire simple, c’est souvent compliqué !