Le Contenu Premium triomphera du Low-Cost

Le Contenu Premium triomphera du Low-Cost

contenu premium

L’univers de la rédaction web freelance est actuellement violemment divisé. Deux mondes cohabitent, ou plutôt s’affrontent : le contenu premium et le contenu low-cost.

Dans ces mondes travaillent des professionnels bien distincts, or on y trouve des clients aux ambitions souvent similaires. Mais surtout, les résultats sont très différents.

Toute marque qui crée du contenu cherche à atteindre certains de ces objectifs :

  • Développer son image en ligne
  • Accroître sa réputation et sa notoriété
  • Partager son expertise
  • Communiquer sur un nouveau produit
  • Agrandir et animer sa communauté
  • Etc.

Le but final est cependant toujours le même : acquérir plus de clients au travers de la conversion de leads chauds, fidéliser et in fine développer son chiffre d’affaires. L’inbound marketing présente par ailleurs l’immense avantage d’attirer des clients idéaux, c’est à dire ceux qui correspondent réellement à vos personas et cibles.

Mais pourquoi certaines start-ups font-elles le choix de créer un service totalement dédié à au management et à la création de contenus, alors que d’autres entreprises choisissent délibérément les rédacteurs freelances les moins chers ?

Tout est une question de considération, de perspective et de choix. 

Force est de constater qu’en 2019, le contenu premium est encore rare. Toutefois, il commence à se construire une place dans l’univers du contenu, saturé de textes de qualité souvent inférieure.

Pourtant aujourd’hui, seul le contenu premium vous permettra de vous démarquer sur le web.

Pourquoi la rédaction web est un marché divisé ?

En création de contenu, se brader n’est avantageux pour personne : ni pour le freelance qui ne peut pas vivre confortablement, ni pour le client qui se retrouve souvent avec des contenus de faible qualité.

Tarifs tirés vers le bas : le dark side de la rédaction web

Un client qui tire les prix vers le bas, propose des tarifs faibles universels et n’est pas ouvert à la négociation n’a pas réellement compris ce qu’est un freelance, ni la valeur qu’il apporte. Mais ce n’est pas de sa faute, c’est aussi au freelance de faire de la pédagogie !

Le freelance n’est pas un sous-traitant comme les autres. Il ne vend pas une prestation de service unique mais un accompagnement, une relation et du conseil. Il amène son expertise, mais également son regard extérieur et ses retours d’expériences.

Rares sont les clients qui ont vraiment de mauvaises intentions. Au fond, ceux qui recherchent du contenu low-cost souhaitent juste limiter leurs dépenses et améliorer leur ROI. Cependant, ce n’est pas la meilleure méthode… et les résultats prouvent que cette technique pourrait bien être contreproductive.

Certaines plateformes participent à cette baisse généralisée des tarifs de certains rédacteurs en exacerbant la mise en concurrence par le prix. Moi-même, à mes débuts, j’ai eu tendance à m’aligner sur les montants les plus faibles proposés.

20€ l’article de 800 mots, est-ce vraiment sérieux ?

Même en rédigeant extrêmement vite et en ayant d’importants volumes d’articles commandés, il faudrait en rédiger au moins 2 par heure pour vivre décemment. Obtenir des contenus de qualité dans ces conditions est tout bonnement impossible.

Si les plateformes de rédaction sont très utiles pour démarrer et se faire la main sur des textes peu exigeants, elles doivent vite être oubliées.

Sans parler du fait que sur de nombreuses plateformes, la concurrence provient de pays francophones où le coût de la vie est bien moins élevé. Impossible de rivaliser pour un rédacteur vivant dans une métropole française.

Attention, je parle ici des plateformes spécialisées dans la rédaction web. Certaines plateforme de freelancing plus généralistes et qualitatives comme Crème de la Crème ou Malt ne présentent pas les mêmes problèmes (ou en tout cas, beaucoup moins).

Une fois son portfolio construit et quelques références obtenues, place à la prospection directe et à l’inbound marketing. Social selling, personal branding, création de contenus pour son propre site… les solutions pour trouver des clients ne manquent pas !

Pourquoi la notion de pricing est importante

Notez également que des tarifs bas ne sont pas toujours synonymes de prestations de mauvaise qualité ou de freelances peu sérieux. Il y a des exceptions. Mais le pricing est un élément clé du marketing mix…

Admettons que vous cherchiez un bon restaurant où inviter vos amis ce soir. Entre une brasserie à 20€ le menu et un autre similaire à 45€ pour un menu identique, quel serait votre choix si l’argent n’était pas un frein ?

Un prix élevé est gage de qualité, qu’on le veuille ou non. C’est un biais humain. Et dans la pratique, un service payé plus cher sera à la fois plus qualitatif en moyenne, mais il sera aussi mieux apprécié. Eh oui : nous avons tendance à valoriser davantage ce que l’on paye que la même chose obtenue gratuitement.

L’expérience a déjà été menée : nous, consommateurs, jugeons qu’un produit ou un service plus cher est en général de meilleure qualité qu’un autre. Mais est-ce vérifiable ? Cela n’a en réalité que peu d’importance.

Mais le plus important, c’est la projection. Un rédacteur ou un copywriter qui sait se vendre à bon prix saura faire de même avec votre marque, vos idées et vos produits. La rédaction de contenus sur le web reste une démarche marketing, plus ou moins informative mais toujours avec pour but de vous mettre en avant.

Mieux vaut donc choisir un freelance qui sait se vendre lui-même, qui applique ce qu’il prêche et qui prouve par les faits qu’il sait marketer un service : le sien.

Le light side de la rédaction web

Si la rédaction web peut s’exercer en autodidacte, certains profils sont plus valorisés. C’est le cas des freelances sortant de grandes écoles de commerce ou de communication, ayant réalisé des formations spécifiques ou disposant déjà de nombreuses réalisations à leur actif.

Ces copywriters, content marketers et autres rédacteurs SEO ont une vision plus globale du fonctionnement de l’entreprise, du marketing, de la stratégie, de la psychologie humaine et plus globalement du monde. C’est une généralité, certes, mais qui s’avère souvent.

Les contenus premium sont en général produits par ces profils de plus haut niveau.

Il faut également admettre que ce sont eux qui ont la meilleure capacité à se vendre, et donc à acquérir des clients très rémunérateurs.

Vous l’avez compris, beaucoup d’éléments distinguent les rédacteurs à 100€/jour de ceux à 500€/jour. La situation est trop complexe pour être résumée en quelques lignes, mais j’espère vous apporter ici des éléments de réponse.

Parmi ces éléments, le contenu premium est central. Bien que parfois tabou, il est nécessaire d’admettre que le niveau de qualité du contenu est souvent corrélé à son prix.

Qu’est-ce que le « contenu premium » ?

Tentative de définition du »contenu de grande qualité »

Pas de jugement de valeur ici. Un contenu premium, par opposition à un contenu classique ou low-cost, mise sur la qualité du fond et de la forme. Il est réalisé par un expert qui prend du temps et exprime librement son art : la création de contenu.

Tout est important : choix de sujets de fond, informations à forte valeur ajoutée, rédaction dans un style agréable et/ou original, optimisation SEO millimétrée, emploi de ressources nombreuses, structuration adéquate… rien n’est laissé au hasard.

C’est pour cette raison qu’un contenu premium prend entre 2 et 3 fois plus de temps à rédiger qu’un autre contenu. Une fois encore, difficile d’illustrer ce raisonnement sans causer de tord à personne, mais vous comprenez l’idée ! Décidément, l’impossibilité de faire du namedropping dans cet article ne me facilite pas la tâche pour développer mon raisonnement…

Mais c’est aussi pour cela qu’un contenu premium se paye entre 3 et 10 fois plus cher que du low-cost. Oui, certains articles de 1000 mots rédigés par des freelances expérimentés et talentueux sont facturés plus de 200€.

Ce qui différencie un contenu low-cost d’un contenu premium

Intéressons-nous aux faits pour plus de clarté. Le contenu de grande qualité est celui qui vous aidera à vous distinguer parmi vos concurrents. Commençons par ce que ne comporte pas un contenu premium :

  • Un titre « putaclic » suivi d’un effet déceptif
  • Une réécriture d’articles existants
  • Un sujet abordé 528 fois sous le même angle
  • Des formules éloquentes qui font oublier la vacuité du propos
  • Une rédaction auto-centrée sur l’entreprise
  • Une surabondance flagrante de mots-clés
  • Des chiffres sortis du chapeau du rédacteur
  • De longs paragraphes ennuyeux
  • Des fautes ici et là
  • Des lourdeurs dans l’écriture

La liste pourrait continuer encore longtemps, mais abordons maintenant les points qui caractérisent un contenu premium :

  • Une recherche de fonds sur le web et ailleurs
  • Un angle de traitement innovant sur un sujet contemporain
  • Une optimisation SEO peu voyante mais efficace
  • Un style fluide, lisible et agréable
  • Une longueur justifiée par le fond
  • Un point de vue externe centré utilisateurs
  • Des sources citées
  • Une syntaxe parfaite
  • Une attention particulière portée au ton
  • Un suivi et une amélioration du contenu sur demande

Ces listes ne sont certes pas exhaustives, mais elles demeurent éloquentes.

Quand les résultats font toute la différence

Ce qui distingue le plus le contenu low-cost du contenu premium ? Les résultats. Le retour sur investissement n’est pas du tout le même et les retombées n’ont rien en commun.

Le Content Marketing Institute définit les objectifs, et donc les résultats attendus du marketing du contenu. En B2C, les enjeux concernent le branding, la fidélisation client, la performance et le SEO. En B2B, c’est essentiellement la génération de prospects qui est visée.

Hélas, ce qui n’est pas suffisamment équivoque, c’est que seul le contenu premium de qualité supérieure permet d’y parvenir.

Analysons chaque point en détail.

Le branding : Un contenu peu qualitatif ne va pas améliorer votre branding, aussi abondant soit-il. Au contraire, il va fragiliser votre image de marque et donner une vision peu professionnelle à toute l’entreprise. Et ce, aussi compétente, efficace et performante soit-elle dans son coeur de métier !

La fidélisation client : En créant une relation durable omni-canal avec ses clients, la marque se positionne à long-terme dans l’esprit de ces derniers. Mais en inondant ses clients de contenu à faible ajoutée, l’effet sera plus déceptif et désengageant qu’autre chose…

La performance : Notion large, la performance ne peut être améliorée que si la qualité est omniprésente, tant dans les produits ou services de l’entreprise, que dans sa communication. Alors évitez de créer une dissonance cognitive entre service de grande qualité et articles illisibles dans l’esprit des clients !

Le SEO : Auparavant très centré sur la technique et les mots-clés, les algorithmes qui vous placent (ou non) en première position des SERP évoluent rapidement. Et la direction qu’ils prennent vont dans le sens du contenu premium, en privilégiant les pages et articles à forte valeur ajoutée, faible taux de rebond, longue durée de lecture et générateurs de réactions.

La génération de prospects : Quel prospect se dira, en lisant une landing page maladroitement rédigée et décousue, « Yes, c’est exactement ce qu’il me faut ! » ? Autant dire qu’ils sont peu nombreux.

En fait, c’est assez simple : mieux vaut ne pas avoir de présence digitale qu’en avoir une désastreuse. Représenter sa marque au travers de contenus de mauvaise qualité peuvent causer plus de tort que de ne pas être présent en ligne… c’est dire, alors que vous savez combien il est impensable d’être invisible sur le web en 2019 !

La qualité l’emportera toujours

Mobilisez les moyens de vos ambitions. Vous souhaitez produire du contenu à forte valeur ajoutée, optimisé SEO et qui vous rendra visible ?

Soyez prêts à y mettre le prix

Si vous n’investissez pas dans du contenu de grande qualité, vous risquez de dépenser de l’argent inutilement. Pire, un mauvais contenu, truffé de fautes et peu intéressant va nuire à votre image. Au lieu d’attirer des visiteurs et des clients, vous allez les faire fuir… quel cauchemar !

Le web a changé depuis les années 2010. Terminée l’époque où l’on pouvait inonder le web avec du contenu médiocre et obtenir des conversions. Aujourd’hui, Google comme vos prospects vous attendent sur un réel apport de valeur.

Respectez votre audience et n’ayez pas peur de miser gros sur des contenus qui les combleront. Ils le vous rendront largement.

Rapport qualité / prix : un gagnant… et un perdant

Les algorithmes SEO de Google mettent de plus en plus l’accent sur la qualité du contenu, le temps de lecture, la recommandation et d’autres critères qualitatifs.

Les utilisateurs sont saturés de contenus à faible valeur ajoutée et ne prennent plus le temps de les lire.

Le web fourmille de dizaines d’articles portant sur les mêmes sujets, parfois (souvent) copiés les uns sur les autres.

Le combat était perdu d’avance pour celui qui a pourtant eu de belles années d’existence : le contenu low-cost. Comme toutes les expertises à fort impact réalisées par des professionnels chevronnés et apportant de prodigieux résultats, la production de contenu premium voit ses prix augmenter.

Mais rassurez-vous : le ROI n’est pas lésé… au contraire, il en bénéficie.

Il y a quelques années, beaucoup d’agences et de freelances ont compris cette mutation profonde du marketing de contenu. Ces visionnaires ont alors axé leur proposition de valeur autour du contenu premium. Ce choix risqué (impliquant des tarifs bien plus élevés que la moyenne) leur a pourtant été salutaire.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, choisir entre du contenu premium et du contenu low-cost n’est pas justifiable selon une stratégie. La première option est la bonne, l’autre est la mauvaise. Le contenu low-cost n’a désormais d’avantage que son coût, qui n’en est pas vraiment un car il peut faire perdre plus d’argent qu’il n’en rapporte.

Aujourd’hui, se positionner sur le contenu premium relève d’une nécessité, souvent doublée d’une stratégie de différenciation et de spécialisation.

Un choix personnel stratégique

J’ai choisi de me spécialiser sur le contenu premium à forte ajoutée pour plusieurs raisons.

Avant tout, j’aime écrire, et il n’était pas envisageable pour moi de produire des contenus inachevés par manque de temps et de budget.

Mais j’ai aussi décidé de ne plus perdre de temps à négocier des prix qui resteraient de toute manière au ras des pâquerette. Au contraire, je me focalise désormais sur les clients qui souhaitent la meilleure qualité qui soit à un tarif qui convient à chaque partie.

Copywriting, rédaction web SEO, chatbot training… qu’importe la mission, je ne me positionne désormais que sur les projets sur lesquels je sens que mon travail est justement valorisé. Et tout le monde y gagne.

Et vous, avez-vous pris votre décision ?

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J’écris sur le marketing, le copywriting, le content marketing, la société, le freelancing, l’entrepreneuriat et un brin de développement personnel. Bref, pas mal de sujets, mais tous liés entre eux. 

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