Se lancer dans la vidéo en 2020, ça vaut encore le coup ?
Comme vous l’avez peut-être vu, j’ai lancé ma chaîne YouTube début 2020. Mais quand on voit l’abondance de contenu vidéo qui nous submerge, on pourrait se demander si se lancer dans la vidéo en 2020 vaut encore le coup.
Mais pour quoi faire, moi qui suis spécialiste du contenu écrit ?
Déjà, parce que la vidéo est au coeur du content marketing. Mais ce n’est pas tout…
Le format vidéo est-il mort ? 💀
Les vidéos sont partout, sur tous les réseaux, on sature.
Et puis, il y a trop de monde sur YouTube.
En fait il paraît même que les gens n’ont plus le temps de regarder des vidéos, il écoutent des podcasts maintenant.
Du coup il n’y a que les vidéastes les plus experts qui se démarquent avec leurs vidéos originales de qualité phénoménale.
Bref, une vraie perte de temps (ça prend des heures d’écrire, de tourner, de monter et de publier une vidéo de 5 minutes).
Alors à quoi bon me lancer dans le format vidéo ? Ai-je du temps et de l’énergie à perdre ?
Pas. Du. Tout.
Il y a pas mal d’excellentes raisons de se mettre à la vidéo en 2020. On critiquait bien les blogs il y a encore quelques années… aujourd’hui les freelances sont sollicités de toutes parts pour écrire des articles pour les blogs d’entreprises, d’indépendants ou d’associations.
Pour la vidéo, c’est un peu similaire : on entend ici et là que le format s’essouffle alors qu’il est de plus en plus consommé et produit.
On dirait que tout le monde fait désormais des vidéos alors que c’était réservé à certains publics auparavant. Normal, en même temps : faire des vidéos, lancer sa chaîne YouTube et globalement créer du contenu sur ce format est devenu très simple : un smartphone, un micro, un ordinateur, et c’est parti.
Ce qui certain, c’est que se lancer dans la vidéo en 2020, ça vaut encore le coup. Pas de débat là-dessus. Bien sûr, tout dépend aussi de votre objectif, de votre cible, de votre budget, de votre temps… en soi, c’est juste un format différent qui mérite la même réflexion que tout autre format de communication.
Parmi toutes ces bonnes raisons de se mettre à la vidéo, j’en ai retenues 5.
Mais aucun doute, vous en trouverez d’autres !
5 bonnes raisons de faire de la vidéo en 2020 🎬
1️⃣ Atteindre une audience différente (et complémentaire)
Tout le monde ne regarde pas de vidéo, mais c’est un format plus consommé que l’écrit. On lit de moins en moins et on regarde de plus en plus de vidéos, les chiffres le disent depuis des années.
Alors admettons que votre blog tourne bien et que ses articles sont des pépites.
Si Clément n’aime pas lire ou ne prend pas le temps de le faire, il ne le saura jamais (alors qu’il aurait peut-être été votre meilleur fan). Par contre, il regarde quelques vidéos dans les transports et quand il fait des pauses au travail. C’est l’occasion idéale pour l’atteindre à ce moment-là.
En revanche, Léa passe pas mal de temps sur YouTube chaque jour, mais elle lit aussi votre blog. Elle connaît donc votre travail, mais ça lui fait plaisir de vous découvrir sous un autre angle !
Parmi toutes les personnes susceptibles de faire partie de votre audience, de votre communauté, de vos prospects ou de vos clients, il y en a forcément qui lisent des articles de blog OU qui regardent des vidéos.
Même si bien-sûr, se mettre au format vidéo, ce n’est pas nécessairement créer sa chaîne YouTube…
2️⃣ Booster sa visibilité sur les réseaux sociaux (et sur le web en général)
Les algorithmes de LinkedIn, Facebook et Twitter donnent un bonus de visibilité (de reach, c’est à dire plus de « vues ») aux vidéos.
Si on sait qu’ils pénalisent (plus ou moins) les liens externes, une vidéo publiée en natif sera davantage mise en avant qu’un post au format texte ou une image.
Investir le YouTube Game, c’est aussi bénéficier d’une nouvelle plateforme pour être découvert. D’ailleurs, grâce à son algorithme, son système de recommandations et sa communauté, YouTube peut rapidement vous donner pas mal de visibilité.
Mais du coup, c’est un peu quitte ou double : si votre contenu vidéo est de qualité moindre, que vos propos sont douteux et que le spectateur n’y voit pas une forte valeur ajoutée… cette visibilité pourrait bien nuire à votre image de marque.
C’est pourquoi l’objectif valeur doit rester une priorité, même en vidéo.
Et puis la vidéo crée aussi une relation plus directe, authentique et humaine !
3️⃣ Communiquer avec plus d’authenticité (pour une relation plus humaine)
Quoi de plus humain qu’une voix (et un visage qui l’accompagne souvent) ?
La vidéo sur les réseaux sociaux et sur internet en général est une excellente porte d’entrée vers votre marque ou votre personne. C’est plus humain qu’un texte. Plus concret qu’une infographie. Plus authentique que tout autre format.
En 2020, l’authenticité occupe une place de grande importance dans le coeur des consommateurs, clients et autres abonnés.
Plus personne ne veut des marques sans âme, opaques et froides.
Alors cap sur le brut. Montrez qui vous êtes réellement et vous mettant à nu devant la caméra (au sens figuré, il faut faire des vues mais un peu de tenue tout de même).
Bonus, en plus de ce gain d’authenticité, créer de la vidéo vous rend aussi plus accessible : c’est le format le plus digeste, simple et pratique à consommer (selon différentes études). Pourquoi ? Tout simplement parce que les effets visuels (ou votre personne) associés au son recréent le cadre d’une interaction sociale « normale ». Et puis, lire demande un effort (même minime)… ce qui n’est pas le cas de la vidéo.
4️⃣ Rassurer une audience, un prospect ou un client (et instaurer la confiance)
C’est psychologique et même instinctif : la vidéo instaure un climat de confiance, surtout lorsqu’on y voit un visage.
Rares sont des escrocs ou les professionnels peu sérieux à oser s’exposer aussi frontalement. Bien sûr, il y a des exceptions et on voit certains arnaqueurs à longueur de journée sur le web (ce sont souvent des experts de la vente de formations d’ailleurs).
Le fait est qu’en tant que marque ou freelance, vous avez tout intérêt à créer une vidéo d’entreprise, à créer votre chaîne YouTube ou à faire du face-caméra sur LinkedIn. Celles et ceux qui s’y sont tentés ont rarement été déçus car l’effet « pro » est bien réel.
5️⃣ Tester, s’amuser et progresser (tout en travaillant)
Après tout, il n’y a pas que les statistiques, les tendances et les stratégies dans le business. Il y a aussi le plaisir, l’expérimentation et l’aventure.
Se tester sur de nouveaux formats est un bon moyen de sortir de sa zone de confort tout en explorant de nouveaux horizons. Qui sait, peut-être qu’une vocation va naître au cours du processus…
Je ne vous cache pas malgré les difficultés auxquelles j’ai été confronté pour mes premières vidéos, j’ai quand même apprécié l’exercice.
Pour la première, « UN FREELANCE SUR YOUTUBE !« , j’ai mis une bonne demi-heure avant de trouver un lieu correct chez moi pour tourner : arrière-plan douteux, luminosité à revoir, reflets… jusqu’à enfin trouver un cadre correct !
Pour la seconde, « COMMENT SE LANCER (ET REUSSIR) EN FREELANCE ?« , j’ai fait une vingtaine de prises : entre les bruits de travaux à l’extérieur, les bafouilles et les improvisations hasardeuses, j’ai cru que j’allais y passer la journée !
Mais pour les prochaines vidéos, tout ira mieux : plus vite, plus propre, plus pro. Ce qui appris ne s’oublie pas. Ma marge de progression est encore gigantesque et il me tarde de partager avec vous mes prochaines vidéos.
Pas très écolo, la vidéo ? 🌍
Alors effectivement, la vidéo représente une immense partie de la pollution digitale. Sur internet, ce ne sont pas nos emails qui génèrent le plus de tonnes de CO2 dans l’atmosphère : ce sont bien les quelques minutes de vidéo que nous regardons chaque jour.
En 2018, les vidéos en ligne émettaient autant de dioxyde de carbone (principal gaz à effet de serre responsable du réchauffement climatique) qu’un pays européen moyen, soit 300 millions de tonnes de CO2 et 1 % des émissions mondiales.
C’est énorme.
Mais en réalité, ce ne sont pas les vidéos YouTube qui sont le plus coupables de cette catastrophe écologique croissante : ce sont les vidéos pornographiques (eh oui) et les séries sur Netflix, Disney +, etc (désolé).
Et surtout, si au travers de vos vidéos vous incitez à des usages et des comportements plus responsables, moins polluants et à impact positif, cela contrebalance leurs effets négatifs.
Faire un peu de mal pour pouvoir prêcher la bonne parole auprès du plus grand nombre, ça vaut le coup, non ?
Alors rassurez-vous : vous n’avez pas à culpabiliser de créer du contenu vidéo.
Alors oui, se mettre à la vidéo, c’est du travail. Mais le jeu en vaut la chandelle. Que ce soit au niveau visibilité, réputation, acquisition, branding et même développement personnel, se lancer dans ce format n’est pas anodin. D’ailleurs pour suivre mon aventure en vidéo, je vous invite à vous abonner à ma chaîne YouTube : je parle essentiellement freelancing, marketing et écologie mais il y aura des surprises !
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Il se peut que je vous parle aussi marketing, copywriting, entrepreneuriat et même développement personnel… comme ça, vous le savez.
2 réponses
Super article Brice :-)! Je complète avec ma vision, mon ressenti…la vidéo me demande un effort, me fatigue…beaucoup ! Les autres sens sont sollicités !
Mais la complémentarité des deux est riche : l’internaute choisit son format préféré.
Merci ! Ce n’est pas la première fois que j’entends cela, effectivement je pense que cela dépend de nos sensibilités uniques. Chacun son format !