Tester sans cesse de nouvelles choses pour créer sa vie idéale
Jusqu’à ce que je quitte mon village de Moselle à 17 ans pour aller m’installer à Metz (« la grande ville ») pour les études, une phrase revenait souvent dans ma bouche : « je m’ennuie ».
C’était un peu ma réplique classique, ma famille me reconnaissait bien là-dedans.
Quand je suis arrivé à Metz et que j’ai débuté mon DUT Techniques de Commercialisation, j’ai découvert tout un nouveau monde.
Entre les disciplines étudiées (le business, le marketing, l’entrepreneuriat…), les amis, le running, le streaming de séries TV, la lecture d’articles sur internet et de livres… je n’avais plus le temps de m’ennuyer.
Au fil de mes expériences, depuis mes 17 ans, j’ai expérimenté beaucoup, beaucoup de choses pour en arriver où j’en suis actuellement. Et même si ma vie me plaît beaucoup actuellement, je continue de tester, de planifier et de varier aussi bien au niveau professionnel que personnel.
Rassurez-vous : je vous épargne le tant galvaudé « Sortez de votre zone de confort » !
Expérimenter pour mieux se découvrir
Nous avons toutes et tous des affinités, des appétences et des compétences. Reste à les découvrir. Et pour cela, nous avons toute la vie devant nous.
Certains loisirs, sports, métiers et domaines sont faits pour nous, d’autres ne nous satisferont jamais. C’est ainsi, et même si tout semble changer au fil du temps, certaines choses ne changent jamais.
J’ai rapidement su que les sports collectifs n’étaient pas pour moi. Je l’ai découvert dès ma première semaine au club de football de mon village. Ensuite, cela s’est confirmé au cours de chaque cours d’EPS au collège et au lycée.
Au contraire, la course à pied, le vélo et la musculation en salle m’ont toujours plu, même si mis à part le running, les autres restent secondaires. En ce moment, ma copine tente de me convertir à l’escalade… ce n’est pas gagné, mais je me souviens avoir aimé ça au lycée. Alors elle ne perd pas espoir.
Au niveau professionnel, du haut de mes 25 ans, j’ai déjà expérimenté 1 001 vies avant d’être pour de bon freelance en content marketing et copywriting.
Vendeur en magasin de vêtements.
Agent immobilier.
Ouvrier à la chaîne.
Ouvrier urbaniste.
Ouvrier en usine.
Employé polyvalent en sandwicherie.
Assistant informatique en école.
Assistant commercial.
Recruteur tech.
Responsable business development & marketing en start-up.
Et même si beaucoup de ces expériences n’étaient que des stages, des jobs étudiants ou de l’intérim, ils m’ont permis de comprendre que dans certains métiers, je ne pourrais jamais m’épanouir.
J’ai aussi dû admettre que je ne suis pas fait pour travailler en entreprise : j’ai du mal à accepter un ordre que je ne comprends ou ne cautionne pas, je ne me soumets pas facilement à l’autorité quelle qu’elle soit et j’ai trop besoin de ma liberté (horaires, activité, rythme, résultats, etc.).
Aujourd’hui, j’écris sur internet pour les marques depuis 3 ans et j’aime beaucoup ça.
Mais je ne vais pas m’arrêter là.
Car si j’ai vite compris (il y a 4 ou 5 ans) que j’étais fait pour l’entrepreneuriat, mon activité en freelance n’est que la première brique de ce que j’ai envie de construire. J’ai eu des dizaines d’idées de projets plus ou moins concrètes ces dernières années. Il ne m’a manqué que l’audace, les ressources et le timing pour les réaliser.
Suivre son instinct pour faire des essais sans forcer le destin
On voit de plus en plus d’adeptes du développement personnel se forcer à repousser les limites de leur zone de confort. Je pense qu’il y a d’autres solutions pour tester et apprendre (le fameux test & learn).
Pour caricaturer, c’est un peu le mantra bullshit du « fais chaque jour quelque chose de nouveau », du « lance-toi chaque semaine un défi qui te fait peur » et d’autres conneries.
D’après mon expérience et les témoignages que j’entends régulièrement dans les podcasts dédiés aux entrepreneurs, freelances et autres créateurs, le processus d’évolution est souvent bien plus naturel.
Au fond de nous-même, nous avons toutes et tous des projets (certains appellent ça des rêves).
Alors plutôt que de tester des choses sorties de nulle part, pourquoi pas avancer petit à petit sur ces idées ? Un podcast sur l’équitation, pourquoi pas, qu’attendez-vous pour acheter un micro ?
Un projet sportif fou, bien sûr, plus qu’à l’organiser et à vous préparer non ?
Une idée de business à impact, pas de problème, entourez-vous et ça devrait aller !
Testez de nouvelles expériences à votre rythme, c’est ça le plus important.
Bien sûr, nous ne sommes jamais totalement prêts à se lancer en freelance, à écrire un livre ou à construire un projet. Mais ce n’est pas une raison de ne pas avancer brique par brique, étape par étape, sans forcer les choses.
Pour savoir dans quelle direction m’aventurer, je ne me fais pas violence, je suis ce qui m’attire, tout simplement.
Ne jamais s’arrêter de tester
Peut-être qu’un jour, vous vivrez votre meilleure vie et vous vous direz alors : « ça y est, je mène la vie dont j’ai toujours rêvé et ça convient très bien comme ça ».
L’erreur typique ici serait alors de se reposer sur vos lauriers. Arrêter d’apprendre, de prendre des risques, de tester. Quelques années plus tard, vous pourriez bien regretter de vous être ainsi assoupi.
Aujourd’hui, tout roule pour moi, aussi bien personnellement que professionnellement. Pourtant, depuis début 2020, j’ai testé de nouvelles expériences :
J’ai commencé l’escalade.
J’ai testé plusieurs espaces de coworking.
J’ai travaillé de nouveaux types de projets pour de nouveaux clients.
J’ai commencé à parler à des événements en tant que speaker.
J’ai lancé ma chaîne YouTube.
J’ai commencé à publier chaque jour sur Instagram.
J’ai publié presque tous les jours sur LinkedIn.
J’ai arrêté de lire des livres (oui, c’est un choix, mais j’y reviendrai).
Mais surtout, j’ai plein de projets pour l’été et la rentrée, mais on y reviendra en temps voulu.
Mon objectif est simple en démarrant ainsi plein de nouveaux projets : voir où je trouve de la valeur, qu’est-ce qui fonctionne pour moi et si j’y ai un avenir. Dans quelques mois, je laisserai tomber ce qui ne me convient pas, je conserverai ce qui marche et je continuerai de tester de nouveaux projets.
Je ne me contraints pas à tester de nouvelles choses. Je me laisse flotter au gré des opportunités, activant certaines idées au moment le plus propice, je laisse la spontanéité et mon intuition me guider.
D’ailleurs, j’ai appris à mes dépends que trop prévoir ne menait nulle part : quand je suis entré en école de commerce, je rêvais de travailler à la sortie dans un grand cabinet de conseil en stratégie.
Avec le recul et quand je vois ma situation pro actuelle… je réalise que c’est littéralement l’opposé de mon mode de vie freelance. Je n’ai pas laissé mon agenda prendre le pas sur mon intuition. Et aujourd’hui, je suis bien content de m’être fait confiance.
Aujourd’hui, je ne m’ennuie plus, car je sais ce qui est bon pour moi et ce que j’aime.
La morale de l’histoire ? Testez, testez, testez… ainsi, vous apprendrez. Vous découvrirez ce qui est fait pour vous, et ce qui ne l’est pas. Vous deviendrez alors capable de petit à petit créer votre mode de vie idéal, une construction de votre existence qui ne pas dictée par l’extérieur, mais bien par vous-même uniquement. Testez et approuvez votre propre vie.
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Parfois je parle aussi marketing, copywriting, entrepreneuriat et même développement personnel… comme ça, vous le savez.